OcciTrail Team



Profiter de la nature sans oublier de la préserver !

dimanche 2 décembre 2012

L'esprit du trail

Et si le trail running était différent ... le succés qu'il connait est forcémment lié à l'environnement de la course  mais aussi à l'état d'esprit qu'il génère.
Le trail n'est pas une compétition de running ou il faut être meilleur que l'autre. Il me semble que l'objectif est ailleurs: le parcours peut être considéré comme l'adversaire auquel vont s'allier les conditions de la course mais les autres coureurs sont des partenaires, des supporters.
Il s'agit de courir ensemble, le partage prend alors tout son sens au fil des paysages qu'il faut savoir apprécier.
C'est un sport, pour chacun le dépassement de soi est omniprésent et la volonté de courir, de franchir les obstacles et la ligne d'arrivée le plus rapidement sont les objectifs mais il ne faut pas se tromper d'adversaire! Même pour les meilleurs comme en témoigne les arrivées, les encouragements au cours de l'effort, leur plaisir à courir ensemble ...

En franchissant la ligne d'arrivée chacun gagne ...

Ces vidéos mettent en évidence la difficulté de l'épreuve, la solidarité entre les traileurs et leur défi personnel d'arriver au bout.

Reportage France 3:





Reportage Sport +:




dimanche 4 novembre 2012

Course des Templiers

5h15 Aprés un départ magique, il ne fait pas si froid. La foule, le stress, l'ambiance nous réchauffent.
 
 
Passage à Peyreleau.












Les gorges de la Dourbie.



Aprés une longue journée, la satisafaction et la fierté d'avoir terminé.

samedi 20 octobre 2012

Les templiers



Tout en regardant Kilian Jornet qui vient de remporter la diagonale des fous à la Réunion, je songe à ma première particpation aux templiers.
Encore un exploit pour ce coureur exceptionnel! C'est vraiment impressionant.





Pour mon premier trail long, beaucoup d'appréhension. A la fois impatient d'y être tout en me demandant si j'aurai pas besoin d'un peu plus de temps pour me préparer à cette épreuve.


 De toute façon, il ne reste que 8 jours!

Pourvu que ce weekend de trail en famille soit une réussite pour chacun.

samedi 29 septembre 2012

Trail des Banuts

Afin de courir en condition de course, ce dimanche, direction Combes et le trail des Banuts.


32 km pour 1250 m de D+.


Aujourd'hui il pleut des trombes, j'espère que demain le temps sera plus calme.

jeudi 27 septembre 2012

La grande course des Templiers

Plus qu'un mois de préparation avant ce premier trail longue distance!!!





Depuis le stage sur la station de trail de Villard de Lans dans le vercors, l'entraînement est sérieux et régulier.

Trois à quatre sénaces par semaine pour un objectif: "Terminer les templiers".





http://www.visugpx.com/?i=1347866672

samedi 28 juillet 2012

Trail du Caroux 30 Kms 2200 D+







Rendez-vous à 8h00 à Mons la Trivale au pied du Caroux. La matinée promet d'être chaude mais le vent souffle heureusement.

Le trail du Caroux est un trail court mais exigeant. Le profil de l'épreuve classe cette épreuve dans la catégorie des trails montagnards. Ici trés peu de parties roulantes mais plutot une succession de longues ascensions et de longues descentes.







Mons la trivale / Plateau du Caroux: 4 KM et 800 M de D+










Après la ligne de départ nous prennons la Direction des gorges d'Heric. Sur cette seule route goudronnée du parcours le groupe de courreur s'étire et chacun de nous essais de se placer avant de débuter la première ascension. Maintenant nous empruntons le passerelle des soupirs et commencons la première longue côte sur le plateau du Caroux par le sentier des Gardes.

Impossible de courir sur cette portion. L'objectif se limite à marcher sur un bon rythme sans s'arrêter. Ici le pourcentage de la côte est trés important.


Le sentier emprunte un cherminement insolite et vertigineux. Il faut courir sur et entre les rochers. Certains passages flirte avec le vide. Le sentier offre de nombreux points de vue sur la vallée de l'orb et sur le littoral méditérranéen que l'on apercoit en ligne de mire. Sur cette portion les coureurs grimpent en file indienne et les dépassements sont limités par l'environnement. Avec Alain nous adoptons une cadence régulière que nous parvenons à maintenir jusque sur le plateau.


Plateau du Caroux / Colombière: 8 KM et 800 de D-





Sur le plateau l'itinéraire emprunte une piste roulante pendant 3 Kms. Ici l'écart entre les coureurs se creuse d'avantage. On devine ceux qui ont laissé des forces dans l'ascension de ceux qui sont encore frais. Les premiers se remettent difficilement de l'ascension et cherchent leur allure alors ques les second relancent directement. Avec Alain nous jouons la carte de la Sécurité. Nous débutons d'un pas lent puis nous augmentons notre allure au fil des sensations et des Km.








Le parcours emprunte ensuite un sentier en forte pente qui nous conduit sur "lafage" lieu du premier ravitaillement. Dans cette descente la difficulté tient d'avantage de l'inclinaison de la pente que de la technicité du sol. Depuis "Lafage" le parcours poursuit encore en descente pendant 3 km par un sentier de difficulté moyenne dans les Gorges de Colombières. Nous descendons à une bonne allure sans prendre de risques. Attention la descente est longue et usante.






Passage à coté des maisons troglodytes de Colombière.



Colombière / Plateau du Caroux: 4 K et 800 de D+

Aussitôt arrivé à Colombière le sentier remonte directement. L'alternance entre descente et monté est brutal. Les premiers mètres sont trés difficiles. Le sentier emprunte un escalier naturel interminable. Le mot d'ordre est le même. Adopté un rythme régulier et ne pas s'arrêter. Au fil de l'ascension nous revenons sur quelques concurents qui explosent un à un. Certains s'arrêtent pour s'alimenter, d'autres s'arrêtent net à bout de souffle ou pris par les crampes. Même si nous souffrons également nous parvenons à rejoindre le plateau sur un bon rythme. A ce stade nous comprenons que nous avons bien fait de ne pas relancer sur le plateau et la descente.



Plateau du Caroux / Héric:


La traversé du plateau s'effectue sur une piste forestière. Ici les coureurs qui sont encore en forme peuvent largement s'exprimer car le profil légèrement descendant et roulant ne présente pas de difficulté particulière. Neamoins nous n'avons constaté que trés peu de dépassement. Depuis Douch la piste s'élève légèrement jusqu'au col. Les meilleurs auront franchi cette portion en courant c'est une certitude. Pour nous c'est différent nous marcherons d'un pas rapide. La fatigue est déja là.







Depuis le Col d'Airoles ( ou de Douch) petite descente technique entre cailloux et racines. Attention certain passage juste avant le hameau d'Eric sont trés pentus. Avec la fatigue il faut garder toute son attention car les erreurs d'appui ou de trajectoire se paient cash. A L'image d'un jeune Garçon que je retrouve au Ravitaillement d'Héric qui n'a pu éviter la chute et s'est receptionné de la tête sur un rocher !!!! ( Rien de grave heureusement ).

Après le ravitaillement nous abordons directement ce qui sera la dernière difficulté. A ce Stade nous avons parcouru seulement 20 Km mais nous avons déja 2 000 M de D+ dans les jambes. Les 200 derniers mètres de dénivelé positif seront fatal. Ici les visages sont marqués. Tout le monde grimpe d'un pas lent. Nous somme nombreux mais pourtant personne ne parle. L'heure est à l'économie d'énergie. Au col de Bardou c'est la libération. Il ne reste plus qu'a se laisser descendre jusqu'à la ligne d'arrivée. Attention cependant ll faudra encore parcourir 2 km depuis le col avant d'amorcer la véritable descente. Je décide de lacher les cheveaux à partir du Col de Bardou alors qu' Alain plus raisonable finira sur le même rythme.








Conclusion: Le trail du Caroux est une épreuve trés interessante pour tous ceux qui désirent avalé du Km Vertical sur une courte distance. Le parcours est trés montagnard et une bonne étude du profil est indispensable pour ne pas se faire surprendre. Pour 25 Euros les prestations sont très bonnes. Soit une très bonne organisation de l'épreuve, un tee shirt techiques et un repas.






Petit reproche tout de même. Un ravitaillement en eau aurait été appréciable à Colombière. Quant au ravitaillement d'Héric il faudrait peut être réfléchir à le disposer à un endroit où il y a d'avantage d'espace.

jeudi 7 juin 2012

6666 OCCITANE EN RELAIS.

DANS LA DOULEUR !!!


Voila les premiers mots qui me viennent si je dois résumé cette épreuve. Au programme 57 KM et 2800 M de D+ entièrement de Nuit. Temps de course 8H45.





DEPART: VAILHAN / FAUGERE 19 KM 900 M DE D+.



La température sur la ligne de départ est autour de 15 °. C'est une température idéale et c'est vraiment le seul avantage que je relèverais à faire cette épreuve de nuit.

C'est l'heure du traditionnel brieffing d'avant course réalisé par Antoine Guillon. Il nous promet une belle épreuve avec un beau traçé, je m'impatiente...

Le top départ est donné. Je pars vite et essais de me glisser dans les premières places pour ne pas me retrouver en file indienne dès la première difficulté. Le rythme est élevé sur ce premier kilomètre mais je projette de ralentir ma cadence dès la première difficulté. Elle ne tardera pas a arriver.

 En effet nous empreintons un ruisseau en guise de sentier. Le pourcentage n'est pas important mais le sol est technique. De gros cailloux et un dévers de chaque côté. De nuit un terrain légèrement technique suffit à rendre la course beaucoup plus difficile que prévu. Il faut se concentrer sur le balisage et le sol pendant de longues Heures et réduire la vitesse pour éviter d'aller à la faute. Aussi il est particulièrement difficile d'aprécier par avance le pourcentage d'une côte et  d'adopter le rythme adapté.

Sur cette première portion. Le parcours est agréable. Nous empruntons par alternance, des ruisseaux, de la garigue, du sous bois. Ici la difficulté résulte plus de l'environnement que du denivelé. Il faudra successivement slalomer dans les sous bois, enjamber ou passer sous les troncs d'arbres, se contorsionner pour éviter les griffes de la garigue épineuse.  Le balisage est suffisant mais nous contraint à plusieurs reprises à tracer nous même notre itinéraire entre deux points. Sympas mais fatiguant. J'arrive à Faugère en moins de deux heures mais je suis fatigué. Je n'avais pas prévu de m'économiser mais j'ai peut être laissé trop d'énergie. Je viens tout de même de faire 900 M de D+ sur 19 KM. ( Quand je pense qu'en région Parisienne je fais 800 m de D+ sur 35 Km .....)

Au ravitaillement je profitte de mon arrêt pour aller au toilette. Depuis quelques kilomètres déja le ventre me fait mal. Surtout quand je me baisse pour affronter une côte. J'èspère que c'est passagé. J'englouti mon troisième gel alors que je n'en ressens pas du tout le besoin. Je choisis de respecter mon programme. Un gel par heure en alternant un anti oxydant et un gel énergétique.


SECONDE PORTION: FAUGERE / LAMALOU LES BAINS. 23 KM ET 1100 DE D+.


Je quitte faugère et attaque fort par une petit grimpette qui nous conduit à un Moulin éclairé pour l'occasion. Les douleurs dans le ventre sont persistantes, surtout dans les côtes. J'empreinte ensuite un plateau d'1Km sur lequel je pense m'être débarassé des maux de ventre. Mais lorsque la première difficulté se présente ( Pic du TANTAJO) le mal reprend de plus belle. Je suis obligé de redresser mon buste dans la côte pour éviter les douleurs. Je prend la décision de ne plus avaler de Sucre. J'ai l'impression de faire une crise de foie. L'ascension sur TANTAJO n'est pas à prendre à la légère et la descente qui suit réserve bien des surprises. C'est de la désescalade !!! Sur une petite portion, heureusement.

Le mal de ventre est toujours persistant et me contraint à réduire ma vitesse depuis quelques kilomètres maintenant. Je déteste cette idée mais je dois faire un arrêt au toilette sauvage si je veux poursuivre la course dans de bonnes conditions. Je profitte du ravitaillement du 30 KM pour confier mon sac aux Sapeurs Pompiers et m'enfoncer dans la fôret. De retour je me sens tout de suite mieux mais affaibli. Je refuse de manger et préfère attendre que le mal se soit dissiper totalement. Je regarde la montre. J'ai perdu du temps .....

Je repart pour 7 KM d'ascension qui me conduiront à la coquillade. L'ascension est trés longue. Soit quatre grosses grimpettes dont les pourcentages sont assez important. C'est la partie que j'ai trouvé la plus difficile sur ce Relais. L'ascension est interminable et entrecoupée de trois repla. Dans cette portion je serais seul dans la nuit et dans la difficulté. Pas facile. Je broie du noir et peste contre la difficulté du parcours. ( commes c'est souvent le cas quand cela devient difficile).  A cet instant je me dis qu'il aurait été préférable que je parte avec un groupe de coureurs. Lesquels m'auraient sans doute remonté le moral. Seul encouragement le paysage. D'ici on apercoit les lumières des villes en contre bas. On apprécie mieux l'altitude que l'on vient de gravir. Le paysage vaut la photo. J'arrive à la Coquillade Vidé. Le mal de ventre s'estompe peu à peu mais je me sens fatigué. Il faut que je me réalimente. J'essais d'avaler une pate de fruit que je mache longuement et avale sans plaisir.

J'amorce la descente sur LAMALOU. Environ 4 KM de descente trés technique sur la première partie. Pas évident à gérer, surtout de nuit !!!  D'ailleurs je m'aperçois que je ne fait pas le poid avec ma petite PETZL quand je là compare aux véritables phares qu'ont mes concurents sur la tête.  La descente est longue et je suis carément obligé de faire une pause à la moitié de la descente pour reposer mon organisme. Je n'ai pas mal aux genoux mais sous les pieds. J'ai l'impression de courir pied nus. Les muscles des jambes sont également éprouvés, ça me tire de partout... Je me surprend  à marcher en descente alors que j'y prend d'habitude beaucoup de plaisir. Je commence à me mettre dans la tête qu'un abandon à LAMALOU serait raisonnable. Surtout quand je vois l'état de fraicheur dans lequel se trouve mes concurents qui maintenants me dépassent en nombre.

Le jour se lève dans la descente ( avec le recul c'était magnifique).  Je me rend compte que j'ai 1h de retard sur mon temps de passage estimé à LAMALOU où je ne suis pas enconre rendu. Rien pour me remonter le moral !!! Pour m'achever, le dernier Km de descente s'effectue sur une route goudronée. Mes pieds vont prendre feu !! J'amorce maintenant le dernier Km qui me conduit au ravitaillement. Je suis lessivé et obligé de m'arrêter sur le long faux pla qui nous conduit à la Mairie. C'est désespérant je marche en monté, en descente, sur du pla. Ce n'est pas ma conception du Trail, je me dis qu'il faut renoncer. D'autant plus que la dernière portion est la plus difficile. J'arrive à LAMALOU en 5H40.


TROISIEME PORTION: LAMALOU LES BAINS / COLOMBIERES 14 KM ET 800 D+


C'est ma compagne qui m'attend au ravitaillement. Dans ces moments là, il n'y a pas meilleur remontant que l'encouragement des proches. Rapidement je lui met en tête qu'il serait raisonnable d'abandonner ici. Je lui explique que je n'arrive plus à manger de sucre que je n'arrive plus à courir, que je suis très en retard sur le temps que j'avais projetté.

Elle décide de me faire manger du salé (deux bols de vermicelle). Elle m'explique que si je suis capable de marcher je dois poursuivre car de toute façon la portion restante est tellement pentu que je n'aurais pas pu la courir, même en forme. Puis elle me fait comprendre que je dois arrêter de me focaliser sur la montre et me reconcentrer sur l'objectif principal: terminer. Et voilà comment au bout de 45 minutes de pause je repars et avec le sourire !!!

Dès les premiers pas les sensations sont bonnes. Pourtant la côte démarre sec en quittant LAMALOU. Je marche d'un pas déterminer et alaise. La douleur au ventre devient supportable. Je me surprend même à courir normalement sur les portions plates et en descente. Le comble, je rattrappe même plusieurs concurents. Le Moral est bon et mes douleurs physiques ont disparu. La montée s'effectue en sous bois et la vue sur la plaine vaut vraiment le détour. Nous traversons successivement deux magnifiques hameaux de caractère que sont Combes et Madale. Arrivé à Combes j'ai la joie d'y retrouver mon frère ( mon relayeur ) et ma compagne. Les mots sont brefs mais réconfortant. La montée devient plus franche entre Combe et Madale. Elle empreinte un sentier de descentes VTT...original !!! J'aperçois Madale en contre bas dans la vallée, je suis bientôt à la moitié de cette portion. La descente sur Madale s'effectue par une descente trés technique dans laquelle je parviens à maintenir un bon rythme de course.


Combes.


A Madale je croise à nouveau mes supporters. Mon frère me met en garde, il me reste encore 100 M de D+. Je repars doucement sur la longue route goudronné qui quitte Madale car la descente précédente ma un peu touché. Puis vient le dernier mur au KM 50. C'est dur mais je sais qu'après ce sera  7 KM de descente, plus de côtes, c'est réconfortant. (Je suis loin de me douter de ce qu'il m'attend). Depuis le Caroux la vue est imprenable sur la valée de l'Orb. Le ciel est dégagé et la vue s'étend jusqu'à la mer Méditerranée.

C'est parti pour 7KM de descente sur un sentier de schistes. Alors le schistes posé à l'horizontale c'est agréable mais à la verticale c'est une véritable torture pour les pieds. La descente n'en demeure pas moins intéressante. Le paysage et magnifique et le traçé en sous bois est agréable. Pas sur que j'aurais tenu le même discours si cette descente était intervenu en milieu de course. A ce moment précis je sais que je vais terminer,  la ligne d'arrivée et là, tout proche, je suis invincible.
Colombières.

Je passe le relais à mon frère au bout de 8H45 de course. Satisfait d'en avoir terminer mais trés fatigué. Je dois trouver un moyen de mieux gérer mon alimentation.

Prochaine échéance: Les Templiers.



mercredi 6 juin 2012

La grande désillusion

Samedi 3 juin peu aprés 19h à Vieussan j'abandonne aprés près de 10h de course et 47 kms.

Grosse déception évidemment !!!

Départ un peu rapide, grosse chaleur, difficulté à m'alimenter à partir de 4h de course ... Aprés Olargues  j'entre en résistance, je n'avance plus, le mental tient mais malheureusement j'arrive à Vieussan à bout de force et je n'arrive toujours pas à manger.
J'abandonne et je n'ai toujours pas digéré cet échec. 

J'espère que je pourrai rapidement reprendre l'entraînement et passer à un nouvel objectif!


mardi 8 mai 2012


En relais à 2.
Inscription faite, reste plus qu'à s'entraîner à fond !!!

dimanche 29 avril 2012

Les terrasses du Lodévois


Dimanche 29 Avril 2012 8h départ pour 47 kms et 2300 m D+.

Temps clair au départ malgré les orages de la nuit, arrivée en bus sur le départ à ST Etienne de Gourgas.
Aprés 100m on rentre de suite dans l'ascension et la première difficulté du parcours.


Je trouve le départ rapide mais je m'accroche sans trop gaspiller d'énergie tout de même. Le parcours est agréable en sous bois vers le cirque du "bout du monde".





Le parcours est de plus en plus intéressant,  monotrace trés technique tant en montée qu'en descente.



Les passages entre les rochers sont plutôt ludiques mais à force on sent bien qu'il y a de la fatigue à cause de ce tracé trés accidenté.





Les organisateurs ont vraiment fait l'effort de rendre le parcours surprenant comme en témoigne ces passages à l'echelle, à la corde ou à la traversée du ruisseau bien plus haut que prévu aprés les pluies de la nuit.



Je me sens bien sur ce parcours qui m'amuse beaucoup mais je me rends compte que le temps passe bien plus vite que les kms; le ravito se fait attendre il est au Km 31 et je sais qu'il reste aprés 2 difficultés importantes.


Enfin je me sens bien et je me gère mieux je pense, je relance régulièrement et je ne me suis pas fait doublé. j'arrive à courir régulièrement et je ne marche que sur les côtes.





Aprés le cirque de Labeil, le 1er ravito arrive enfin ou m'attend toute ma petite famille.
C'est réconfortant mais je sais qu'il reste 16 kms et deux ascensions.












C'est reparti et le col de Murène 1km600 pour 338m à monter, c'est dur, la montée est rude mais j'avance d'un pas décidé et motivé.
L'arrivée sur le plateau me soulage mais j'ai du mal à relancer cette fois et beaucoup de douleur physique. Je m'accroche, c'est dans la tête que tout se joue!






Aprés 7 Kms difficiles où j'ai souffert sur le plateau de Murène. Mon corps a souffert mais la douleur aux cheville et hanches passe enfin juste avant le 2ème  ravito.


Le dernier effort mais aprés 40 kms c'est dur de monter. Je lutte pour garder un bon rythme. Enfin la descente finale de 3kms "trés trés technique" hors catégorie comme ils l'écrivent sur le parcours. Comme beaucoup d'ailleurs je trouve que les descente ont été trés dure et j'y laisse des forces. Certains arrivent à descendre trés vite malgré les caillous , l'eau, les éboulis ... Cette fois pas question de me faire rattraper avant l'arrivée alors je ne cesse de relancer jusqu'au bout!!!


Au final je termine en 7h 15min à la 53ème place sur 125 au départ.
Le chrono parait décevant mais le parcours était tellement exigeant techniquement et éprouvant, alors ce n'est pas si mal et l'essentiel reste de s'être dépassé!

mercredi 25 avril 2012

dimanche 15 avril 2012

Entrainement sur le Caroux

C'est décidé ce dimanche je pars m'entrainer dans l'objectif de faire du dénivelé: au programme le Caroux!


Arrivé à 8h00 sur Colombière sur Orb je débute directement par l'ascencion du Caroux. Dans ces gorges de Colombières que je découvre j'alterne marche et relance sur les replats mais la montée est assez raide.










Arrivé sur le plateau le vent du Nord me glace alors que j'ai eu chaud durant l'ascension mais je me sens bien je file en petite foulée vers la table d'orientation.



Traversée de la tourbière puis d'une forêt de sapin.




J'arrive à la table d'orienation, ce n'est pas le meilleur jour pour profiter du paysage.
Le temps est couvert alors je ne m'attarde pas et attaque une descente trés technique par le sentiers des gardes vers les gorges d'Héric.




Aussitôt sur la route des gorges d'Héric j'attaque l'ascension vers les villages d'Héric puis de Douch pour remonter sur le caroux par la face Nord.




La route ne monte pas fort jusqu'au village d'Héric mais je commence à faiblir (la descente m'a bien cassé les jambes) et je ne peut assurer une course permanente. De temps en temps je récupère en marchant et profite de ce décor nature trés agréable à l'abris du vent.


Aprés Héric l'ascension se complique: 3km vers douch pour 450 m de dénivelé, la montée est sévère!




Enfin je quitte les gorges et du Col de l'Airole j'aperçois Douch, le plus dur est passé; encore un effort pour atteindre le point culminant du Caroux à 1090m.




Le vent est à nouveau glacial, pas de temps à perdre, reste à traverser le plateau et redescendre vers Colombières.
 



Afin d'éviter de repasser par le même sentiers je cherche une autre descente, je crains un moment de ne pas trouver ce sentier puis finalement quelques cairns me sauventr et me donnent la direction. Faut dire que la descente est impressionante!

Je languis mainenant de finir pour cette séance d'entraînement, plus à boire ni à manger.
Enfin le village , j'ai terminé: la sortie a duré plus de 5h pour environ 30kms et 2000m +.